Qu’est-ce que l’eau de Quinton ?
La thérapie marine présente de nombreux bienfaits pour l’organisme. Aujourd’hui, de nombreux spécialistes utilisent d’ailleurs l’eau de mer pour aider leurs patients à retrouver un état de santé optimal. Le biologiste autodidacte René Quinton a été le premier à démontrer que l’eau de mer avait le pouvoir d’éliminer les toxines qui souillent l’organisme.
Qu’on l’appelle « eau de Quinton », « sérum de Quinton » ou « plasma marin », « plasma de Quinton » ou même « plasma de l’océan », cette eau marine est réputée pour ses propriétés exceptionnelles. Certains soutiennent même qu’elle renfermerait des vertus quasi miraculeuses, étant donné qu’elle a le pouvoir d’offrir un équilibre nutritionnel unique. C’est de l’eau de mer présentée sous forme de sérum. Elle est très riche en oligo-éléments, en minéraux et en vitamines, et c’est pourquoi on s’en sert aujourd’hui pour soigner et réparer les cellules. L’eau de quinton régénère en quelque sorte l’organisme cellulaire.
Cette solution à base d’eau de mer est issue du professeur et biologiste Quinton. C’est lui-même qui choisit les lieux marins à privilégier pour extraire l’eau de mer destinée à produire de l’eau de quinton. Au large des côtes Bretonnes, à une profondeur de 10 à 30 mètres, on trouve aujourd’hui des vortex qui induisent les meilleures conditions pour récolter une eau pure. Elle est ensuite filtrée, analysée, refiltrée, et stabilisée avant d’être mise en ampoule. Dès lors, il n’y a aucun doute à avoir sur la composition de l’eau de Quinton.
Rien qu’avec l’eau de mer, René Quinton a prouvé qu’il était tout à fait possible de soigner autrement des maladies courantes. D’ailleurs, le plasma de Quinton était utilisé à grande échelle afin de soigner des troubles divers (dénutrition, choléra, tuberculose, gastro-entérite, etc.). Pour ce faire, diverses méthodes étaient utilisées (injection intraveineuse, voie orale, transfusion…). L’eau de mer s’est aujourd’hui révélée comme un remède naturel très efficace sur l’organisme.
Histoire de l’eau de Quinton
Tout commence dans le laboratoire de René Quinton, un biologiste français issu d'une famille de médecins. Bien qu’ayant d’abord étudié la littérature, René Quinton se tourne vers la physiologie à l’âge de 30 ans, avec un premier sujet de recherche intitulé « l'origine australe de l'homme ». Des travaux qui lui permirent d'être embauché comme assistant au laboratoire de physiologie du Collège de France.
Atteint de tuberculose, il part vivre au bord de la mer pendant un certain temps, et étant guéri, il découvre que la composition chimique de l’eau de mer est très similaire à celle du sang des vertébrés, reprenant ainsi les travaux du célèbre physiologiste Claude Bernard.
Ce dernier remarque que notre milieu organique, les liquides dans lesquels baignent toutes nos cellules, est en osmose avec le milieu marin. Autrement dit, notre plasma sanguin a la même composition que l'eau de mer en terme de minéraux et d'oligo-éléments
Et sachant que la minéralisation de l’eau de mer est identique à celle du milieu interne humain (donc le plasma sanguin, les larmes, le liquide céphalorachidien, le liquide extracellulaire, etc), René Quinton a ainsi fait le parallèle et développé sa méthode thérapeutique : utiliser un plasma marin, donc proche de la formule sanguine normale, pour lutter contre certaines maladies comme l’anémie, les maladies de peau, certaines tuberculoses et maladies infectieuses, les affections du système nerveux, différents maladies héréditaires, la plupart des problèmes gastro-intestinaux, le rachitisme, les déficits immunitaires, etc.
Louis Pasteur venait de mourir en 1895 après avoir fini son travail basé sur l’attaque des microbes. Cependant, Pasteur lui-même avait reconnu sur son lit de mort que « le terrain est tout » et Quinton avait déjà précisé que pour vaincre la maladie, il suffisait de renforcer « le terrain », le système interne de la personne, essentiellement avec de l’eau de mer « isotonique ».
En buvant de l’eau de mer ou en se la faisant injecter, notre système interne retrouve sa puissance. Et avec un système interne correct, il n’est plus nécessaire de chasser les microbes nuisibles car ils ne peuvent pas s’y développer. Le sérum marin procure une force biologique à la cellule et permet de se défendre contre la plupart des maladies.
En 1897, dans le laboratoire de physiologie pathologique des hautes études du Collège de France, il remplace le sang d’un chien errant par de l’eau de mer isotonique (diluée avec de l’eau douce dans une proportion de 2/3 d’eau de mer pour 1/3 d’eau douce). En quelques jours seulement, l’organisme du chien a reproduit les cellules sanguines et les plaquettes qui transforment l’eau de mer en sang. L’animal fut complètement guéri.
En 1904, Quinton a publié le livre « L’eau de mer, milieu organique » qui a suscité un grand intérêt dans le monde entier. Très vite, il a commencé à ouvrir des dispensaires marins à Paris, Montpellier, Lyon, Londres et en Égypte, et certains hôpitaux ont adhéré à la méthode marine. Le succès a été fulgurant. Les injections d’eau de mer isotonique administrées aux nourrissons dans les dispensaires marins se comptent par milliers. Les médecins ont prescrit les injections et Quinton est rapidement devenu célèbre.
Il existe des documents sur des cas graves que le traitement à l’eau de mer a guéri de manière fulgurante. En 1914 et rien qu’en France, huit thèses de doctorat originales sur le sérum de mer avaient déjà été présentées. À la veille de la Première Guerre Mondiale (1914-1918), le Ministère de l’Intérieur français se proposait d’intervenir pour rendre les injections d’eau de mer obligatoires à l’école, au même titre que le vaccin antivariolique…. mais la guerre est arrivée et avec elle l’oubli dont ont profité les détracteurs de Quinton qui ne pouvaient accepter qu’il puisse soigner sans être médecin ni scientifique diplômé. Les dispensaires ont progressivement fermé leur porte. Il décédera en 1925, à Paris lors de funérailles nationales.
Quinton a formulé une série de lois appelées les lois de constance :
Loi de constance thermique : Face au refroidissement du globe, la vie animale apparue à l’état de cellule à une température déterminée chez des organismes indéfiniment suscités à cet effet tend à maintenir cette température d’origine pour son haut fonctionnement cellulaire.
Loi de constance marine : La vie animale, apparue à l’état de cellule dans les mers, tend à maintenir, à travers la série zoologique, les cellules constitutives des organismes pour leur haut fonctionnement cellulaire dans le milieu marin d’origine.
Loi de constance osmotique : La vie animale, apparue à l’état cellulaire dans des mers d’une concentration saline déterminée, a eu tendance à maintenir à travers la série zoologique cette concentration d’origine pour son haut fonctionnement cellulaire.
Loi de Constance Générale : En face des variations de tout ordre que peuvent subir au cours des âges les différents habitats de la vie animale, cellulairement apparue dans des conditions physiques et chimiques déterminées, elle tend à maintenir à travers la série zoologique ces conditions d’origine pour son fonctionnement cellulaire élevé.
En résumé, son postulat est que la vie naît dans la mer, et que chaque corps humain est comme un petit océan dans lequel flottent des cellules. Si cet océan intérieur maintient des conditions physiques (c’est-à-dire un pH, une salinité, une température, etc.) similaires à celles d’origine, le corps dans son ensemble reste dans un état d’équilibre naturel, c’est ce que nous appelons la santé. Au contraire, en cas de manque ou de déséquilibre de ces facteurs, le fonctionnement normal de l’organisme dans son ensemble est entravé (voire empêché), ce qui constitue cet état que nous appelons la maladie.
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